J’ai parcouru une fois de plus votre site ; il faut dire qu’il y a pas mal à lire et mon temps ne me permet qu’occasionnellement d’y revenir.

Je me suis attardé sur la page relative aux EMI laquelle m’a particulièrement intéressée d’autant que, pour l’instant, je suis en pleine lecture de « Deadline », ce livre que vous m’avez d’ailleurs renseigné il y a peu de temps. Figurez-vous que, du coup, me voilà « mordu » par votre théorie ! D’abord, ce que j’apprécie dans celle-ci, est ce rapprochement de la science avec la spiritualité mais, également, les prérequis pour provoquer les synchronicités. Parmi les 9 points proposés, j’en ai remarqué 4 qui me semblait prioritaire. Il s’agit des points 1, 2, 6 et 9. Cependant, le point 2 correspond plus précisément à l’usage du Yi Jing. En effet, mon expérience à ce sujet, m’a toujours révélé que lorsqu’on pose au Yi une question (terre-à-terre, rationnelle), laquelle procède d’une « forte charge émotionnelle », c.-à-d. d’une interrogation qui nous est capitale voire angoissante, la réponse en sera des plus claires et des plus surprenantes ; une véritable synchronicité. A ce niveau, sans le moindre doute, le Yi nous propose la meilleure des voies à suivre et croyez que cela donne des résultats probants.

Bien sûr, nous pouvons nous fier à notre fameux libre-arbitre et nous passer de tout moyen mantique comme du pile ou face. Mais ils sont des circonstances où choisir pose de très graves difficultés voire des problèmes de conscience. Ceci dit le Yi ne trace pas un avenir, il enclenche un processus de vie et de réalisation de soi. Il permet de prendre les bonnes décisions et s’avère un véritable Guide.

Pour l’heure, je dois vous avouer que ce qui me rallie à votre théorie sont les accointances avec vos prérequis (p. 188 de votre ouvrage)...

Aux sujets des EMI, EHC (expériences hors du corps) et EMP (expériences de mort partagée), je me pose deux questions :

1°) Comment comprendre que d’aucuns, ayant subit, par exemple, plusieurs interventions chirurgicales,  n’ont pas jamais connu une EMI ou EHC et, sans doute, n’en connaîtront aucune de leur vie ?

2°) Comment comprendre les EMP où les proches en bonne santé accompagnant un mourant, se voient eux-mêmes entraînés fugacement dans l’ « au-delà » au moment du décès irrévocable ?

S’il y a une « vie » après la mort, et dans la mesure où elle s’inscrit dans la pérennité, je ne m’imagine (forcément) pas dans une 5^ème dimension ce qu’il y aurait à y faire si ce n’est qu’éprouver, à la longue, un terrible et, peut-être, infini ennui... A moins que le temps, dans cette dimension, soit « suspendu » voire inexistant. Evidemment, je spécule, il est impossible de se faire une idée de l’ « après ».

Je voudrais vous signaler, par ailleurs, que sur le plan psychanalytique, M.-L. von Franz (collaboratrice de Jung durant quelque 30 ans) écrit dans son livre « Les rêves de la mort », (où sont analysés des rêves de mourants), une réflexion étonnante et remarquable que, je cite : « L’inconscient croit à une vie après la mort. » Il convient de bien s’enquérir du terme « inconscient » (partie incommensurable immergée de la psyché) or que, beaucoup trop souvent, il est fait allusion au conscient et ce, dans pratiquement tous les livres traitant des EMI. On peut le pardonner de la part des expérienceurs mais, bien moins des médecins, chirurgiens, autres scientifiques et, surtout (un comble !) des neurologues. Et, justement, au sujet des neurologues, il faut regretter que l’actuelle démarche « cognitiviste » constitue une régression car elle réduit au « tout cérébral » ; c’est là un réductionnisme neuropsychologique. La conscience, la pensée ne sont pas des organes. Ainsi, il reste consternant que les neurosciences tendent à reléguer au second plan le psychisme. Jung, déjà, à son époque, écrivait : « N’importe quel absurdité est sacrée scientifique dès qu’elle permet de muter du psychique au physique. »

Pour terminer, j’ai pensé qu’il vous serait relativement intéressant de savoir qu’il m’est arrivé de faire trois rêves prémonitoires qui se sont concrétisés dans la réalité, du moins à quelques minimes différences dans la forme, mais dans le fonds tout y était. Un quatrième « rêve » que j’assimile plutôt à un phénomène de clair-audience, m’a surpris voici 1 an lorsque j’ai entendu très distinctement, haut et fort, à l’issue d’une sieste : « Nicolas Sarkozy est décédé d’une crise cardiaque ! » Cette surprenante annonce, qui m’avait semblé être diffusée par la radio (qui n’était, d’ailleurs, pas allumée), ne s’est évidemment encore concrétisée, mais sans doute s’inclut-elle dans un temps à venir... Comme je ne suis pas schizophrène, j’estime ne pas avoir été victime d’une hallucination. Donc, wait and see...      

bravo pour vos passionnants articles et votre attachante théorie !

P.S.

Vos prérequis.

1.      avoir un besoin d'aide authentique,

2.      faire une demande liée à une réelle préoccupation au moment de la demande (Yi Jing) ;

3.      prendre le risque de " se mouiller " par un comportement risqué, non raisonnable et surtout pas raisonné,

4.      demander quelque chose dont la réalisation aura une réelle incidence sur son chemin de vie (nouvelles intentions)

5.      conserver son libre arbitre : surtout ne pas demander à l'"Ange" de choisir à sa place,

6.      atteindre un niveau suffisant de détachement et de lâcher prise (Tao),

7.      voir naître en soi un authentique sourire intérieur,

8.      sortir des habitudes et sentiers battus au moment de la demande (ou s'appréter à le faire),

9.      Se positionner dans le don de soi et ressentir l'amour qui l'accompagne.

Ma priorité : points 1, 2, 6 et 9 (quoique le point 7 n’est également pas à dédaigner).