Source: https://www.etreplus.be/post/le-grand-virage-de-l-humanité
Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplômé de l’Ecole
Centrale Paris, docteur en physique et habilité à diriger des recherches.
Il a reçu plusieurs distinctions pour ses travaux en intelligence artificielle,
dont le cristal du CNRS, mais il est surtout connu pour ses publications,
livres et conférences sur la théorie de la double causalité. Cette théorie
décrit notre futur, individuel ou collectif, comme déjà réalisé dans
l’avenir mais susceptible de changer, comme le ferait par exemple le
tracé d’un GPS dont le chemin ou la destination sont modifiés en cours
de route. Or les signes de ces changements peuvent être détectés sous
la forme de coïncidences et synchronicités. C’est fort de ce nouvel
éclairage que Philippe Guillemant analyse les évènements sidérants que
nous avons vécus durant la crise sanitaire pour en conclure que le futur
collectif de l’humanité a changé très positivement en 2020, et que nous
nous dirigeons dorénavant, après une phase de transition correspondant
au sauve-qui-peut d’un ancien futur transhumaniste, vers un nouveau
futur beaucoup plus humain et plein d’espoirs, construit par l’éveil
de notre conscience collective à la véritable nature spirituelle de
l’humain. Tout le monde
s’accorde aujourd’hui à penser que la crise du coronavirus représente
un grand tournant dans l’histoire de l’humanité. Peut-on être optimiste
en imaginant qu’elle pourrait transformer en profondeur nos façons de
vivre, au point de nous éviter certains effondrements annoncés ? Un
scénario pessimiste semble beaucoup plus crédible : celui d’une dictature
techno scientiste qui émerge de la crise et qui accélère notre processus
fatal de croissance énergivore en voulant
nous imposer une société de contrôle. Nous avons là des destins complètement différents. Quel est le bon scénario
? Un évènement
aussi important peut-il être attribué au hasard ou à un simple accident
? Un physicien du temps comme moi est amené à se demander si l’espace-temps
n’aurait pas tout de même des mécanismes de stabilisation permettant
d’éviter que le destin de toute l’humanité puisse dépendre de si peu
de choses, en l’occurrence d’une rencontre entre une chauve-souris et
un pangolin. Si c’est bien le cas, un simple papillon aurait même pu
transmettre le virus d’un animal à l’autre et nous aurions ainsi observé,
pour la première fois dans l’histoire, un véritable effet papillon(1)
aux conséquences bien plus gravissimes qu’une tornade au Texas. Que l’on se
rassure, cet effet n’est qu’une métaphore issue de l’imagination du
grand théoricien du chaos Edward Lorenz. L’espace- temps pourrait bien
posséder un mécanisme qui bloque ce genre d’effet, en conséquence du
fait que le futur serait plus ou moins déjà réalisé dans l’avenir, et
qu’il pourrait alors influer sur notre présent. J’ai moi-même beaucoup
travaillé sur cette idée et j’en ai conclu que si le cours des évènements
change accidentellement dans le présent, cela n’impacte pas nécessairement
notre futur à long terme. Il existerait bien un effet stabilisateur,
inverse de l’effet papillon, qui permettrait à ce futur de continuer
de nous attirer vers lui, même si nous changeons notre chemin de vie
dans le présent. Autrement dit, notre destin pourrait être déjà déterminé,
mais il ne résulterait pas d’une causalité reposant sur des lois physiques
connues. Mais alors, qu’est-ce qui pourrait déterminer notre destin, si ce n’est pas
la mécanique ? Et qu’est-ce qui pourrait expliquer que ce destin aurait
pu changer subitement ? Si nous avons
un libre arbitre, la réponse est à rechercher dans un changement de
notre conscience collective et si l’issue est positive, dans un éveil
de notre conscience. D’un point de vue scientifique, j’ai montré comment
l’impact de la conscience sur notre futur peut se concevoir dans le
cadre d’un espace-temps flexible, doté de dimensions supplémentaires
liées à ce qu’on appelle l’âme, à laquelle j’ai donné une définition
scientifique. Cette âme qui
fut jadis chassée par la science, pourrait ainsi y revenir si l’on considère
les progrès de la physique durant ces dernières années. En lien avec
ces progrès, le changement de paradigme sur la nature de la conscience,
qui couve depuis des décennies en accumulant en sa faveur pléthore de
phénomènes inexpliqués (expériences de mort imminente, perceptions extra-sensorielles,
ovnis, etc.), pourrait expliquer le basculement de notre destin collectif
depuis un ancien futur matérialiste révolu jusqu’à un nouveau futur
correspondant à ce changement de paradigme. L’ancien futur,
que j’appelle le foutur, serait alors le futur transhumaniste inévitablement
produit par la pensée matérialiste entretenue depuis la révolution industrielle
selon laquelle nous serions des machines biologiques. Cette pensée nous
conduit en effet logiquement à accepter que nos corps soient soignés,
réparés ou augmentés par des technologies et soient connectés artificiellement
à des objets via Internet, ce qui est l’idéologie puissante actuelle
des Big Techs. Or n’est-ce pas justement là où la dictature sanitaire
veut nous conduire, au point de faire beaucoup plus peur que le virus
lui-même ? La théorie
des synchronicités dite de la « double causalité », ou « flexibilité
de l’espace-temps », nous propose un scénario alternatif en deux phases,
associé à un basculement du futur (figure 1) : Phase 1 : Un
nouveau futur en passe d’améliorer notre existence commence par produire
des coïncidences étranges jusqu’à une décision qui change en profondeur
notre avenir. Phase 2 : L’ancien
futur résiste à ce changement en produisant des pannes ou défaillances
(loi de Murphy) selon un processus qui cherche à nous ramener vers lui
(le foutur). Or il semblerait
bien que depuis septembre 2019, nous ayons vécu ces deux phases l’une
après l’autre (coïncidences étranges puis défaillances), comme si un
nouveau destin de la planète s’était installé avec la décision du confinement,
pour ensuite laisser place à la résistance de notre ancien destin. Nous avons
tout d’abord eu, de septembre 2019 à janvier 2020, une série de coïncidences
étranges ayant fait le lit des théories du complot, car elles donnaient
l’impression que l’émergence du virus était liée aux évènements suivants
: (a) effondrement financier en septembre, (b) simulation de pandémie
Event 201 en octobre, (c) labo P4 spécialisé dans les coronavirus dans
la ville même où il est apparu en novembre, (d) projet de loi autorisant
le confinement en décembre et (e) interdiction de la vente libre de
l’hydroxychloroquine en janvier. Or bizarrement, aucun lien de causalité
avec le virus n’est officiellement reconnu dans ces cinq évènements
et même si un tel lien existait, nous aurions un complot trop incohérent
pour être crédible. Etions nous
donc en phase 1 ? Probablement, car la décision du premier confinement
semble avoir dessiné un changement de cap positif pour l’humanité. Le
confinement a en effet dépollué la planète, les airs et les rivières,
il a rapproché les animaux sauvages des humains. Il a permis à ces derniers
de faire une pause et de plonger dans leur intériorité pour se déconditionner
d’un mode de vie consumériste abrutissant. Il nous a montré qu’une volonté
politique de sauver la planète via des mesures drastiques était tout
à fait applicable. Sauf qu’au lieu de détruire le secteur de la restauration,
il eut mieux valu par exemple supprimer l’élevage industriel pour diminuer
fortement notre consommation de viande, ce qui eut été bien meilleur
pour la santé.
A nouveau,
cette thèse n’est pas crédible, car on ne prend pas un si grand risque
sur des enjeux aussi massifs si un large consensus collectif ne règne
pas pour approuver de telles mesures. C’est donc ce consensus collectif
qu’il faut chercher à comprendre. Celui-ci a tout d’abord pris sa source
dans l’argument moral : minimiser à tout prix le nombre de besoins en
lits d’hôpitaux. Jusque-là, c’était compréhensible. Mais dans un second
temps, le maintien de ce consensus est devenu défaillant, car on s’est
rendu compte que le virus était faiblement létal, qu’il existait des
traitements et que les masques et confinements n’étaient pas efficaces,
certains pays s’en passant très bien. Tout s’est alors passé comme si
la raison et la science étaient devenues interdites pour ne retenir
de façon aveugle et dogmatique qu’une seule issue, le vaccin, et censurer
tout ce qui pouvait s’y opposer. Comment expliquer cela ? L’hypothèse
que je retiens, celle de la phase 2, est que l’influence du foutur en
voie de disparition s’est engouffrée dans les défaillances du scientisme
pour imposer son programme déjà mort via une vaccination massive. Ces
défaillances se sont caractérisées par une dégénérescence du scientisme
en « covidisme » (figure 2), une perte du discernement due à la disparition
de l’intelligence émotionnelle induite par la peur. Mais pourquoi
le foutur aurait-il besoin de la vaccination massive ? La réponse est
triple : (1) Elle est le seul moyen d’imposer à l’échelle mondiale une
identité numérique liée au corps, qui est la clé du foutur. (2) Cette
identité numérique est également la clé du Grand Reset, qui a besoin
d’introduire une nouvelle monnaie numérique sur la base d’une identification
forte. (3) Le grand marché des objets connectés, environ dix fois supérieur
à celui de la vaccination, a lui aussi besoin d’une identité numérique
forte (liée au corps) pour pouvoir se déployer sans failles. Nous avons
ainsi vu débarquer un projet mondialiste associant par un intérêt commun
les Big Pharma, les Big Techs et la haute finance, s’agissant d’utiliser
le passeport vaccinal pour faire ensuite entrer le monde dans le tout
numérique de la quatrième révolution industrielle décrite dans les livres
de Klaus Schwab, président du forum économique mondial. Ce dernier déclare
ouvertement vouloir nous conduire vers le transhumanisme, c’est-à-dire
vers l’homme augmenté, automatiquement relié au « cloud » par les objets
connectés de son environnement. Va-t-on vraiment
vivre cela ? Il faut bien reconnaître que l’acceptation massive du port
du masque est de nature à encourager les acteurs de ce projet dans leur
folle idée que l’humanité serait mure pour le contrôle d’accès automatisé
dans tous les lieux publics, comme les restaurants. Le foutur serait-il
ainsi redevenu viable ? Je ne le crois
pas, car ce projet mondialiste est devenu trop voyant et l’absurdité
des mesures a eu tôt fait de provoquer des protestations indignées contre
lesquelles l’accusation de complotisme a perdu sa crédibilité, en censurant
nombre de scientifiques et de personnes saines d’esprit. La finalité
liberticide des mesures sanitaires est devenue apparente et l’idéologie
sous-jacente du projet s’est déjà transformée en épouvantail. En quelque
sorte, l’humanité a cessé de cuire à feu doux dans la casserole du transhumanisme.
Le coronavirus aura mis en lumière notre risque de basculer dans son
âge sombre, via le déploiement de nouvelles technologies liberticides
conduisant à terme au puçage humain. Si ces technologies de contrôle,
de paiement et de traçage numériques se mettent en place, nous ne serons
plus contrôlés par des humains mais bien plus efficacement, nuit et
jour, par des algorithmes. Ces programmes ne se contenterons pas de
nous inciter à acheter certains produits. Ils analyseront nos comportements et identifieront
tout ce que nous sommes en train de faire et avec qui. Je vous laisse
imaginer les conséquences, dans une société qui considère l’homme comme
une machine. J’y vois personnellement une déshumanisation totale, voire
une perte de notre âme. Voilà donc
où nous menait l’ancien futur. Je dis bien « ancien », car tout ce qui
arrive confirme les phases 1 et 2 caractéristiques d’une évolution positive
due à un éveil de la conscience. Mais rien n’est jamais définitivement
joué d’avance. Si nous ne
voulons pas que le foutur revienne, il importe de ne surtout pas céder
à la propagande de la peur, ni à la violence contre le projet mondialiste.
Car la physique de la conscience nous enseigne que nous modelons sans
cesse notre futur déjà réalisé par nos pensées, portées par la vibration
de nos émotions. Si ces vibrations sont basses, elles ne pourront plus
porter l’information de notre meilleur futur. Voilà un point
essentiel. Je parle ici de vibrations de l’espace, ou si l’on préfère
de ce fameux vide dont on sait aujourd’hui qu’il est rempli d’informations,
que je relie très rationnellement à la conscience, en suivant notre
illustre prix Nobel de Physique Roger Penrose. Excepté quelques rares
physiciens dont lui et moi faisons partie, nous n’avons pas encore scientifiquement
compris ce lien étroit entre l’espace et la conscience, prisonniers
que nous sommes des dogmes d’une science qui nous maintient dans la
croyance devenue naïve que la conscience serait produite par le cerveau. Ce n’est absolument
pas le cas, les preuves et théories explicatives sont là et seul un
déni scientiste aveugle, faussement rationnel et dénué de discernement
s’y oppose. Cette vérité de l’âme, du potentiel considérable de la conscience
qu’elle révèle, redessine évidemment totalement notre futur, puisqu’il
devient hors de question de laisser instrumentaliser ni instrumenter
notre corps par les apprentis sorciers des Big Techs, qui en réfutent
l’existence et pourraient même malencontreusement nous en déconnecter. En réaction
à cette grave erreur de notre société due à l’ignorance, beaucoup d’entre
nous aspirerons à de nouvelles façons de vivre. Nous avons la chance
de vivre dans un pays qui est capable de refouler progressivement le
système matérialiste prédateur. La France est en effet championne d’Europe
par son nombre de villages, très bien placée pour résister au réchauffement
climatique et pour développer une agriculture recentrée localement,
sur la permaculture et autour de principes d’autonomie, de résilience
et de solidarité. En nous rapprochant
ainsi de la nature, nous en découvrirons la fabuleuse intelligence et
développerons des low-techs qui nous réharmoniserons peu à peu avec
elle. Nous pourrons alors construire la science du futur, révolutionnée
par le nouveau paradigme de la conscience première, en ranimant ainsi
les lumières de l’esprit de la renaissance et en réhabilitant au passage
Descartes, qui croyait avec justesse dans l’existence de l’âme. Si nous ne
voulons pas du transhumanisme, soyons donc lucides et sachons dire non,
en vibrant la joie et la puissance de l’être souverain et confiant qui
sait que ce futur ne passera pas par lui. Vibrons des projets solidaires,
autonomes et résilients qui valorisent la nature au lieu de la détruire.
Rêvons de rejoindre des initiatives innovantes et créatives en allant
nous installer dans les campagnes. Mais n’oublions
jamais qu’on ne crée pas son meilleur futur avec son mental mais avec
son cœur. (1) L’effet
papillon est une métaphore qui illustre une prédiction de la théorie
du chaos, dont la formulation d’origine par son auteur Edward Lorentz
est : « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer
une tornade au Texas ? » (2) Théorie
aujourd’hui publiée dans plusieurs ouvrages et publications scientifiques
de l’auteur RÉFÉRENCE : • Livre à paraître
chez Trédaniel en avril / mai 2021, voir p19.
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