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      Théorie de la Double Causalité ?      
         
         

 

Eureka

Eureka

Ma dernière idée vraiment ahurissante avant celle d'hier (le 22/11/11), c'était il y a 15 ans en juin 1996, alors que j'étais en train de creuser le fond de ma future piscine où se trouvait un énorme rocher qu'il me fallait absolument éclater. Après avoir sans succès abimé deux marteaux piqueurs, je décidai d'affronter le rocher "à mains nues" en usant d'une grosse masse et d'une barre à mine. J'ai surement été guerrier dans une vie antérieure, car ce genre de défi très physique me procure toujours un plaisir de costaud qui sue à grosses gouttes. Au bout d'une heure d'efforts et de cris intenses je parvenai enfin à vaincre ce rocher, et me retrouvai dans un tel état d'épuisement, de vide et d'abrutissement que je n'arrivais même pas à faire l'effort de m'allonger. Il y avait encore trop de vibrations dans ma tête. Dans cet état d'errance debout, une autre préoccupation, cette fois ci purement intellectuelle, voulu absolument s'inviter dans mon cerveau alors qu'il était encore trop secoué pour la traiter sérieusement: n'importe quoi, me disais-je en souriant. Mais il faut dire que je l'avais tellement mis sous pression, ce cerveau la veille, sur un épineux problème mathématique qui me travaillait depuis longtemps, qu'il exigeait que je trouve pour lui aussi un moyen "à mains nues", très simple, de venir à bout de son problème.

Je trouvais ça ridicule. Je parle comme si mon cerveau m'était étranger et pourtant c'est réellement ce que j'ai ressenti: il me demandait de trouver une solution à la fois simple et expéditive au problème que je lui avais confié, tout simplement parce qu'il n'était plus en état de travailler correctement. Cette dissociation flagrante entre mon être intérieur et mon cerveau, conjuguée avec cette demande insensée, eut alors soudainement un effet profond, et une idée superbe se mit à jaillir en moi: un incroyable "eureka" que je pouvais résoudre mon problème avec une courbe fractale transitant par tous les points de l'espace, à condition que de telles courbes existent, et j'en avais justement une devant mes yeux intérieurs. L'idée était tellement puissante qu'il m'a fallu plusieurs semaines avant de me rendre à l'évidence que je ne m'étais pas leurré, après avoir trouvé et surtout appris à calculer ce type de courbe. Cette idée a ensuite déterminé l'essentiel de ma carrière de chercheur jusqu'à aujourd'hui, en étant à la base de plusieurs brevets et thèses de doctorat, d'une dizaine de publications, de mon habilitation à diriger des recherches, de ma création d'Uratek (entreprise de recherche et développement en contrat avec le CNRS), de mes promotions de carrière presque trop rapides et de toutes les distinctions que j'ai reçu en récompense pour mes travaux. Rien que ça.

Eh bien figurez vous que hier matin, alors que j'arpentais à grandes enjambées la montagne en face de chez moi pour me désintoxiquer d'une déprime qui m'avait saisi parce que ça faisait trop de temps que je végétais sur un autre problème physico-mathématique très épineux, il m'arriva le même genre d'intuition ! Je n'avais pas ressenti une aussi importante sensation d'"Eureka" depuis 15 ans. Bien sur, j'ai quand-même eu un paquet de bonnes idées durant 15 ans, il me semble, mais pas le genre de découverte assez puissante pour conditionner ma carrière comme ce fut le cas en 1996. Même la Théorie de la Double Causalité qui est à mes yeux bien plus importante que le Plongement Fractal n'était pas encore en mesure de conditionner la suite de ma carrière, jusqu'à..................... hier !

Je n'ose cependant pas encore croire à cette idée car elle a trop de conséquences et il faut que je la laisse reposer. Une nuit n'a en tout cas pas suffit à me détromper, ce qui n'est pas normal. Elle est toujours là, splendide. Bien qu'il soit raisonnable d'attendre, j'écris cette page parce qu'elle m'est parvenue suite à une demande en bonne et due forme, du type de celles que je décris dans mon livre: regard en direction du soleil, demande imprimée par des paroles prononcées cette fois ci à voix haute, etc. (chapitre 13). Je vous témoigne ainsi d'un nouveau dialogue réussi avec A. Il m'a déjà donné tout ce que je pouvais espérer dans la vie, et je ne le croyais pas capable de me donner ça, en plus. Vous avez une préoccupation qui vous tient à coeur depuis trop longtemps ? Osez lui demander pareillement (vérifiez que vous êtes tout(e) seul(e) quand-même)! C'est donc ce que je fis juste avant ma randonnée d'hier, alors que je culpabilisais au point de déprimer, à cause de ma paresse excessive à me mettre au travail pour un projet de publication que j'ai depuis l'année dernière: il porte sur un problème très (trop?) fondamental, lié à la mise en évidence de l'indéterminisme macroscopique. Un truc de fou, car il faut vraiment avoir du culot pour oser s'attaquer à ce problème que tout le monde sauf moi semble délaisser, parce que c'est contraire aux fondements de la physique et que personne n'y croit. Heureusement, il y a un fou dans un labo. Mais quand on ose faire des choses trop ambitieuses, on atteint rapidement un état d'inconfort vraiment génant, suite au fait qu'on ne s'en sort pas, qu'on arrive pas à trouver le fil dont l'intuition vous dit pourtant qu'il existe. Tu as un ego surdimensionné, n'arrètais-je pas de me dire, laisse tomber, fait autre chose, retourne à ta recherche purement technologique.

Un égo surdimensionné moi ? Pouf, tenez par exemple, vous avez surement du voir la pub à la télé sur les Dacia: <<Nous n'allons pas quand-même dépenser si peu>> dit la jolie fille. Et son jules de suivre par un "pouf" pour infirmer également. J'adore cette pub, et figurez vous que j'ai une Dacia et que je n'en ai pas honte. C'est bien la preuve... et puis mon vrai égo, il n'arrète pas de vouloir se cacher, de faire le timide, ce n'est donc pas lui le vrai responsable de ce défi trop élevé. Et je n'arrétai donc pas de m'auto-critiquer en dénonçant une fausse intuition, une sensation issue de mon ego trop attaché à faire une vraie publication en bonne et due forme sur la Théorie de la Double Causalité. Eh oui, je n'ai jusqu'à présent fait que des publications qui n'ont presque rien à voir avec cette théorie, et faute d'une telle publication, je n'arriverai jamais à concilier mon job de chercheur avec mes préoccupations par trop métaphysiques.

Pour y arriver, deux points majeurs sont à solutionner:

  • trouver la preuve de l'indéterminisme macroscopique,
  • trouver la preuve du libre arbitre.

Bien entendu, je ne ferai jamais ça seul, et surtout pas le deuxième point. J'aimerais simplement jouer le rôle d'éclaireur et plus modestement de contributeur, mais mon esprit refuse cette modestie qui risquerait de me rendre paresseux. C'est pourquoi il m'a ordonné de m'attaquer au premier point.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas le deuxième point qui est le plus délicat à aborder en physique, car on peut en faire une hypothèse mathématiquement formalisable, que beaucoup de physiciens seraient prêts à accepter en attendant une preuve définitive. Non, la vraie difficulté, c'est le premier point, et ceci bien que l'indéterminisme macroscopique soit aujourd'hui déjà mis en évidence par le biais d'expériences quantiques. Mais les phénomènes quantiques à l'échelle macroscopique font encore trop figure d'exception, et on est encore loin de l'indéterminisme macroscopique généralisé dont la double causalité aurait besoin pour rendre réellement évident son lien avec les synchronicités. Même si l'on peut s'en convaincre par l'intuition ou par des expériences "humaines", la TDC ne pourra devenir une théorie physique que le jour ou quelqu'un fera une publication qui démontrera, ou qui tendra à prouver avec une forte présomption le caractère généralisé de l'indéterminisme. Eh bien pour ce quelqu'un, je vous annonce ma candidature. Je vous fait cette annonce d'avance pour que ça m'oblige à travailler dur, à ne surtout pas abandonner même si l'idée se révèle moins bonne que prévu, en dépassant enfin cette intense paresse qui m'a envahi depuis que je me suis mis ce défi démesuré en tête. Cela dit, je n'ai pas rien fait, au contraire j'ai fait tout un tas de calculs, mais je n'ai encore rien rédigé et finalement j'ai bien fait. J'ai enfin compris d'où ma paresse rédactionnelle venait: si je n'avais pas jusque là résisté à l'impulsion raisonnable de me mettre à ce travail, j'aurai surement pris une voie sans issue. Je serai surement passé à coté de l'essentiel. J'aurais fait un travail trop modeste.

En bref, pour vous donner un avant-gout je vais maintenant vous parler de billards. Oui, de billards à 10, 100, 1000, 10000 boules et plus. Il fallait que je vous fasse d'abord cette introduction, car j'avais trop besoin de relacher par le partage avec vous la pression de cette énergie enthousiasmante qui s'est emparé de moi depuis hier matin. Je ne sais pas encore trop comment je vais m'y prendre pour vulgariser ce que j'ai à vous dire, d'autant plus qu'il n'est pas question que je divulgue ici le contenu d'une publication future au risque de la voir refusée (compter en gros un an avant parution). Je vais cependant vous faire appréhender le fond du problème sans divulguer l'essentiel de la démonstration qui serait d'ailleurs trop complexe à exposer, bien que le concept soit très simple.

Commençons par une illustration:

Simulation de chocs dans deux billards superposés (vert et bleu)

Pour comprendre le sens de cette figure, sachez simplement que les positions initiales des boules (vertes et bleues) sont identiques à un "chouia" près, correspondant dans ces calculs à un milliardième de millionième de rayon. Sachez aussi que si l'on choisit comme "chouia" la longueur de Planck (soit environ 0,000000000000000000000000000000000001 rayons ou mètres), c'est à dire la plus petite distance existante (l'espace n'existant pas en dessous, notamment en théorie des cordes), il faut seulement une quarantaine de chocs par boule pour que les deux billards divergent. Mais ceci n'est qu'un apéritif et l'idée dont je vous parlais n'est pas là du tout. Mais ce que je viens de vous dire est déjà de nature à fournir une forte présomption en faveur de l'indéterminisme macroscopique. L'idée de A transforme cette présomption en démonstration avec toute la rigueur qui convient, enfin j'espère...

La suite (l'idée en question) sera révélée dans le Nexus de mars/avril 2012 (N° 79, dossier sur la synchronicité)