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Quand la science deviendra rationnelle dans sa façon de nous décrire la réalité
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Les scientifiques font souvent preuve d'idées brillantes et travaillent sincèrement à l'achèvement de nos connaissances, mais l'hyper cloisonnement de la science se conjugue au formalisme des équations pour formatter nos meilleurs cerveaux, en exacerbant chez eux l'abstraction et le calcul au sein de cadres conceptuels reconnus, au détriment de l'intuition créative qui permet au contraire de sortir des boites emprisonnantes. Cette pression sélective hyper-mentale et contre-intuitive a pour effet de donner la parole à de brillants adolescents que le succès rend somnambules et qui par excès de zèle, s'adonnent à la vulgarisation scientifique sans recul ni culture, d'où il s'ensuit une vision du monde dépeinte par la science qui est pleine d'idées contradictoires et indigestes pour le grand public, s'agissant pour l'essentiel de l'émergence de métaphysiques foncièrement douteuses:
Ne vous étonnez pas que ces théories scientifiques (car c'est bien ainsi qu'elle se présentent) soient invraissemblables (1)(2)(3) ou irrationnelles (4)(5)(6), puisque la vraie science, distincte de celle qui est ainsi étalée dans le grand-public, nous apprend que les dogmes ou hypothèses sous-jacents à ces théories sont erronés. J'ai fait le compte, il y en a quatre: le matérialisme, sur lequel repose (4), (5) et (6), le déterminisme (2)(3)(4), la causalité à sens unique (2)(4)(5)(6) et enfin le hasard indéterministe (1)(4)(5). En bref, on sait en effet aujourd'hui que la réalité n'est pas matérielle (à cause de son vide plein d'énergie), qu'elle n'est pas déterministe (à cause du chaos et du flou quantique), que la causalité est indépendante du temps (à cause de la relativité) et que le hasard est du à notre ignorance des causes futures ou extérieures à l'espace-temps (relativité ou vide quantique). Attention toutefois, car en ce qui concerne le hasard je ne devrais pas être aussi catégorique en affirmant que la science serait capable de s'en passer. Il n'est en effet pas réellement démontré que le hasard quantique soit du à des variables cachées futures ou extérieures à l'espace-temps. C'est seulement probable (cf Antoine Suarez) à cause de l'action non locale, telle un vrai Dieu, de ce hasard. A contrario, c'est d'ailleurs la possibilité qu'un tel Dieu existe, un Dieu qui joue aux dés en trichant brillament, qui pourrait sauver la théorie de la gravité quantique (1), qui est la plus crédible puisqu'elle n'est pas soumise à d'autres dogmes. Ainsi la science aurait trouvé le Dieu qui peut encore sauver sa crédibilité. Comme vous le savez, j'ai pris une autre option, celle de ne pas croire à ce Dieu et de réfuter les croyances et dogmes de la science pour choisir une voie plus rationnelle. Mais alors me direz vous, pourquoi les scientifiques dans leur immense majorité ne suivent-ils pas cette voie plus rationnelle ? Tout simplement pour les raisons suivantes:
Est-ce un problème insoluble ? A mon avis non, car mon expérience m'a appris que pour travailler à la fois avec des conditions initiales et finales, il faut utiliser un cerveau (réseau de neurones) et jouer sur la densité d'informations. Cela permet au passage de résoudre le problème du déterminisme et du hasard indéterministe (incompatibles) en faisant dériver le hasard d'un ajustement des poids synaptiques permettant de se passer à la fois du déterminisme mécaniste et du temps. Toutes les équations du modèle standard restent alors valables aussi longtemps que les poids ne varient pas. Lorsqu'ils varient, le passé et le futur bougent, tout simplement. Et qu'est-ce qui agit sur ces poids ? Je vous laisse deviner, ce n'est pas ici le propos. Oserais-je ainsi dire que les masques tombent ? Car c'est clairement la dépendance aux équations, et seulement aux équations, qui oblige les scientifiques à nous présenter des visions du monde invraissemblables ou irrationnelles ! Je ne remet évidemment pas en question la justesse de la démarche scientifique ni l'utilité fondamentale des équations. Je met simplement en évidence le système de croyances qui en découle et qui fait trop dépendre la science de ses outils. Mais peut-elle faire autrement ? Oui, je viens d'ailleurs de dessiner une solution possible, mais pour qu'elle soit étudiée encore faudrait-il que le formattage et le cloisonnement qui tendent à faire oublier sa dépendance stricte aux équations ne transforment pas la science en religion dans son expression médiatique et même académique ! Or on est loin du compte, à cause de la séparation entre la science et la philosophie. Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu à l'école un professeur nous dire: <<Attention, ce que je vous enseigne là pourrait être faux à cause de tel ou tel dogme...>>. Le problème est que cela fait des siècles que les scientifiques font sans s'en rendre compte l'autruche pour se défaire de la religion et que les modes de pensée relatifs à leur anti-religion, qui reproduit inconsciemment une religion, ont fini par se diffuser dans toutes les couches de la société, du rejeton revendicateur à la belle mère joyeuse, du clochard sous les ponts au président bling bling, de l'américain moyen à l'élite rassasiée... La conséquence: notre société se retrouve avec une science sans repères et à la dérive, qui emprisonne et empoisonne le mental de l'humanité dans un véritable parc de la pensée délimité par les quatre murs de la matière, de la causalité, du déterminisme et du hasard. Or ceci a des conséquences que l'on peut plus se permettre d'ignorer:
Vous l'aurez compris: voilà pourquoi notre humanité est globalement aussi stupide et pourquoi nous acceptons de respecter un système matérialiste qui, à l'image des idiots que nous sommes, nous dirige vers l'iceberg résultant de l'équation [amour illusoire + esclavage + bétail humain + loi du plus fort] = ? Vous déduirez vous-mêmes à travers ce point d'interrogation que les scientifiques qui propagent toutes ces croyances sont largement responsables de notre situation de dérive et ne peuvent donc plus continuer de faire comme si les problèmes de la société ne les concernaient pas. Rassurez vous, je ne vous ai montré jusque là que le verre à moité vide, mais si maintenant nous le considérons comme à moitié plein, alors il nous est permis de conclure sur une note d'optimiste et de grand espoir, en faisant remarquer que je n'ai parlé ici que de la fausse science qui s'est imposée au mental de notre société, et non de la vraie science qui a pour vocation de la remplacer, ce qui se traduira par des théories présentées au grand-public enfin rationnelles. Et nous pouvons nous en réjouir étant donné que:
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