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      Théorie de la Double Causalité ?      
         
         

 

Univers d'informations créé par un collectif de conscience

L'univers: un champ d'informations créé par un collectif de consciences

Coté droit: représentation d'un futur tourbillonnaire dans le cylindre espace-temps

La thèse selon laquelle le futur serait déjà réalisé et qu'il pourrait influencer le présent est aujourd'hui considérée sérieusement en physique, ayant fait l'objet ces dernières années de publications scientifiques par des physiciens renommés.

Le seul point qui rend la théorie de la double causalité difficile à concevoir dans un cadre "mainstream" est la question du libre arbitre: si nous sommes authentiquement libres, alors il résulte de cette thèse que nos pensées sont susceptibles d'agir directement sur le futur. Nos pensées sont en effet "matérielles" au sens où elles s'expriment par une activité cérébrale qui fait partie de la mécanique qui détermine le futur.

Pour éviter d'avoir à affronter cette idée qui ferait selon certains "sombrer" la physique dans le spiritualisme, les physiciens adeptes du futur déjà réalisé nient notre libre arbitre en adoptant un point de vue déterministe, bien que ce point de vue soit largement contredit par la mécanique quantique et la physique de l'information.

La vraie difficulté conceptuelle qui empèche de préserver notre libre arbitre est qu'il est très difficile d'imaginer que l'on puisse agir par la pensée sur une réalité future qui serait visualisée comme celle que l'on observe dans le présent, c'est à dire bien définie et extérieure à nous, existant bel et bien "en dur" telle qu'on la perçoit. Or c'est là qu'il y a un blocage conceptuel qui impose une erreur de logique.

La réalité que nous percevons chaque jour - nos paysages, maisons, routes et tous les êtres vivants - est une réalité exclusivement perçue par nos consciences. Nous n'avons absolument aucune preuve qu'elle existe telle que nous la percevons. Bien au contraire, nous ne savons pas expliquer la formation par le cerveau des qualias comme par exemple les couleurs, et nous savons très bien que cette réalité est une construction faite par le cerveau à partir d'informations qu'il reçoit, ainsi qu'en témoignent par exemple les illusions d'optique.

Il est donc beaucoup plus prudent de dire que notre réalité est un champ d'informations qui n'existe pas tel qu'on le perçoit. Les progrès de l'informatique, des simulateurs et des jeux video, ou encore les films tels que Matrix, nous permettent de mieux concevoir pourquoi ce champ d'informations pourrait tout à fait être une construction collective de l'ensemble des consciences qui s'y trouvent connectées.

L'idée selon laquelle notre réalité existerait indépendamment de nous telle qu'on la perçoit ne tient finalement pas la route. Elle ne satisfait pas au principe du rasoir d'Occam qui stipule une économie d'hypothèses. Le postulat d'existence ontologique d'une réalité extérieure à nous est inutile. Il est beaucoup plus rationnel de se cantonner à constater que nous sommes tous connectés à un champ d'informations.

Partant de là, l'influence de nos pensées sur ce champ d'informations peut alors couler de source:

D'une part il s'agit d'un champ dynamique, car ce qu'on appelle le futur est déjà présent dans ce champ comme le serait de l'information charriée par un écoulement, nous conduisant à attendre que cette information nous parvienne. D'autre part nous avons de très bonnes raisons de penser que nous sommes connectés à ce champ, non seulement en tant que récepteurs d'informations mais aussi en tant qu'émetteurs, puisque toute décision que nous prenons a pour expression physique une nouvelle information charriée (dans un futur déjà informé).

J'ai indiqué dans mes conférences et ailleurs sur ce site quelle pourrait être la source de cette connexion éméttrice: une torsion de l'espace-temps formalisable avec ou sans dimensions spatiales supplémentaires, selon qu'on part de la théorie des cordes ou de la gravité quantique à boucles.

Je pense qu'il s'agit plus précisément de vibrations de l'espace-temps; non pas de vibrations dans notre temps psychologique qui est illusoire, mais de vibrations dans un second temps ou véritable temps: l'éternel présent. La difficulté à laquelle sont confrontés aujourd'hui les physiciens est l'absence d'outil mathématique pour travailler dans ce second temps, car il s'agit d'un temps dans lequel une vibration engendre le déplacement de tout ou partie d'une ligne d'espace-temps, en conséquence d'une torsion de sa grille.

Ces vibrations pourraient avoir une très grande ou au contraire une très petite longueur d'onde temporelle, c'est à dire un vaste champ de fréquences. Elles n'auraient pas besoin d'être spatialement amples, puisque de très petits effets - indétectables au niveau gravitationnel - pourraient occasionner de grands changements, car il ne faut pas confondre les mouvements de l'espace et les mouvements des objets qu'il coordonne, extraordinairement plus vastes dans leur déploiement sur une ligne temporelle.

Je vais abréger pour soulager les maux de tête, en proposant que ces vibrations seraient tout simplement celles de l'âme, et je terminerais enfin en disant que leur extension purement spatiale, qui implique la création d'une forme, seraient tout simplement celles du mental.

Ainsi la conscience, qui se décline par les deux aspects fondamentaux que sont le mental (la forme) et l'émotionnel (le vibratoire), serait formalisée par une dynamique atemporelle de l'espace-temps. Ainsi l'espace de notre réalité extérieure serait finalement entièrement produit par l'ensemble de nos consciences, à partir d'un champ d'informations tourbillonnaire joliment illustré par ce dessin:

Et en ce qui concerne l'esprit, ce serait encore autre chose... car il y aurait bien évidemment un environnement extérieur à cet espace-temps purement mécanique (Gödel).